«Homicide». Les scellés apposés sur le portail de la maison de Béatrice Siméon, 5 rue des Écoles à Noé en Haute-Garonne, ne laissent pas de place au doute. L'institutrice de 53 ans retrouvée morte, mercredi, en début d'après-midi, sous une bâche dans son jardin a bien été tuée. «L'autopsie pratiquée cette après-midi confirme que la mort est due à un syndrome asphyxique», a indiqué, hier soir, le procureur de la République, Pierre-Yves Couilleau.
La mère de famille et grand-mère depuis peu aurait donc été étranglée. Par qui ? Les enquêteurs comme le parquet se refusaient, hier, à tout commentaire à ce sujet. «Son mari n'a pas été retrouvé», a simplement relaté le procureur. Depuis mercredi midi, les enquêteurs de la brigade de recherches de Muret cherchent à retrouver la trace de cet homme dont on est sans nouvelles. Il aurait quitté le domicile du couple avec la voiture de son épouse. Depuis, il est introuvable. Témoin privilégié ? Suspect n° 1 ? La seconde hypothèse semblait privilégiée hier.
Choc et émotion
Cet homme, un chauffeur routier à la retraite, voyageait régulièrement à l'étranger, notamment en Italie ou en Espagne, où vit l'un des trois enfants du couple. A-t-il pris la fuite vers l'une de ces destinations après la mort de sa femme ? Est-il toujours dans le secteur ? Toutes les hypothèses restaient ouvertes hier.Selon certains proches de la famille, Béatrice Siméon et son mari étaient en proie à des difficultés conjugales.
Hier, la maison du couple était sous la garde des gendarmes. Dans le jardin, une balançoire bercée par le vent rappelait la présence régulière du premier petit-enfant de Béatrice Siméon. Les voisins s'avouaient sous le choc.
À Lézat-sur-Lèze, la commune où elle enseignait en classe de maternelle comme à Saint-Ybars où elle était très connue, l'émotion était palpable, tant dans les rues qu'à la sortie des écoles
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/12/2010036-le-mari-de-l-institutrice-retrouvee-morte-activement-recherche.html
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