lundi 19 janvier 2015

Grève des routiers : Marseille, Bordeaux, Brest, Lyon, Metz, Lille... les principaux axes concernés

Péages, ralentissements, blocages de sites industriels... les routiers entament une grève au moins jusqu'à mardi pour demander une augmentation de leurs salaires.
Blocages de péages, de sites industriels, opérations escargot... les routiers entament dimanche soir une grève reconductible pour réclamer des augmentations de salaires, un mouvement censé gêner le patronat mais qui risque de perturber la circulation.  
L'intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC donne le coup d'envoi de ces opérations dès 22H00. Elles "dureront au moins jusqu'à mardi", date de la prochaine séance de négociation annuelle obligatoire (NAO) dans le transport routier de marchandises, où les syndicats espèrent obtenir des augmentations de salaires. Une seconde réunion est programmée jeudi 22 janvier. Mais la grève pourrait chambouler le calendrier établi.
 
"Les salaires dans le monde du transport sont quasiment gelés depuis trois ans » 
Une cinquantaine d'actions sont prévues sur l'ensemble du territoire dans la nuit de dimanche à lundi. Le Centre régional d'information et de coordination routière Méditerranée a prévenu que les principaux axes routiers de Marseille devraient connaître d'"importantes perturbations de la circulation". Il conseille d'éviter de prendre la route entre 6H00 et 9H00. A Bordeaux, des blocages de "plusieurs centres stratégiques économiques dans les secteurs de la grande distribution" (plateforme d'achats de grossistes et entrepôts de stockage) sont planifiés, selon Marc Rosa (CGT). L'A63 risque d'être affectée, selon lui.
     
 "Les salaires dans le monde du transport sont quasiment gelés depuis trois ans. Or, pendant ce temps, le Smic continue à augmenter", a expliqué Marc Rosa. "Résultat: certains salariés qui ont entre 5 et 7 ans d'ancienneté touchent l'équivalent du Smic". En 2014, un seul des quatre coefficients en vigueur (qui servent de base aux négociations salariales) dans le transport routier - celui des salariés les plus qualifiés - dépassait le Smic (9,61 euros bruts par heure en 2015).Or, le contexte est favorable à des revalorisations, estiment les syndicalistes, pointant les aides publiques octroyées aux entreprises via le
pacte de responsabilité et le Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), ou encore la baisse des prix du carburant. 

http://lci.tf1.fr/france/societe/greve-des-routiers-marseille-bordeaux-brest-lyon-metz-lille-8549016.html

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