mardi 28 avril 2015

Enlèvement de la petite Berenyss : un homme placé en garde à vue

Un homme a été placé en garde à vue dans l'enquête sur l'enlèvement de Berenyss en Meurthe-et-Moselle. Le procureur a confirmé ce mardi "une avancée déterminante" dans les investigations.
Une "avancée déterminante" dans les investigations. Un homme a été interpellé et placé en garde à vue dans l'enquête sur l'enlèvement la semaine dernière de Berenyss, 7 ans, a annoncé ce mardi le procureur de Briey (Meurthe-et-Moselle), Yves Le Clair. Des perquisitions sont en cours à son domicile, situé dans la Meuse, près de Verdun
Le suspect est un agriculteur né en 1967. Il a été confondu par son ADN qui a été retrouvé sur les vêtements et les sous-vêtements de la petite fille. "Cela  a été un élément déterminant dans la résolution de l'enquête", a dit le procureur. L'homme était fiché car il est visé par une plainte, toujours en cours d'instruction, pour agression sexuelle sur deux de ses nièces, toutes deux mineures. Il a en outre été condamné à maintes reprises pour violation de la législation sur la chasse, dégradations et faits de violence.

"L'intéressé est dans un comportement de déni complet et d'absence de collaboration avec les enquêteurs", a indiqué le procureur. Mais tous les éléments fournis par Berenyss le mettent clairement en cause. "Le véhicule a été retrouvé et correspond bien a la description qu'en a fait la petite fille", a ainsi énuméré Yves Le Clair.
L'homme va être déféré devant les juges dans le cadre d'une information judiciaire qui doit s'ouvrir dans la journée. Elle concerne des faits d'enlèvement, de séquestration et d'agression sexuelle. Pour ce dernier point, le procureur a précisé que la fillette n'avait pas subi de "violences"  mais que le comportement du suspect "peut s'apparenter à une agression sexuelle" car a été "contraire à la pudeur".

Le procureur de Briey avait indiqué vendredi que la fillette ne connaissait  pas son ravisseur et précisé que l'enquête s'orientait vers le profil d'une personne souffrant de troubles pédophiles. C'est pourquoi les analyses devaient notamment être recoupées avec les  fichiers de délinquants sexuels, ainsi qu'avec ceux des détenus auteurs de  délits sexuels récemment libérés dans le nord-est de la France.
D'autres recoupements ont été effectués, notamment sur les données enregistrées par les balises de téléphonie mobile situées à proximité de Sancy  et de Grandpré. Le plan "alerte enlèvement", déclenché dans cette affaire pour la 14e fois en France, s'est jusqu'à présent révélé efficace dans tous les cas en  permettant de retrouver les enfants enlevés.   

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