Elle regrette son geste
La maman trentenaire est passée devant le tribunal correctionnel hier à Albi. Elle s'est emportée, car selon elle, les enseignantes lui auraient menti, en lui cachant les violences que subissait son fils à l'école. «Je me rends compte que ce n'était pas la solution, explique-t-elle, j'avais besoin d'explications, et je n'en ai pas eu». Elle reconnaît tous les faits devant le président du tribunal, sauf le crachat. Son casier judiciaire joue contre elle, avec huit mentions dont trois pour violences. L'avocat des enseignantes dénonce «le comportement incontrôlable de la mère dans un lieu où on attend de la sécurité et de la sérénité». Pour ce dernier, les violences envers l'enfant n'ont jamais eu lieu. L'avocate de la trentenaire n'est pas d'accord, relevant des procès-verbaux d'animatrices de l'école qui soulèvent les soucis du petit, victime de violences par les plus grands de l'école. «Les animatrices ont conseillé à la mère de prendre rendez-vous avec les institutrices, mais elles n'ont pas voulu» explique l'avocate de la prévenue. Les versions de deux parties se contredisent, mais les faits subis par les enseignantes sont avoués, et regrettés. Pour terminer la plaidoirie, la mère des deux enfants avoue : «Je regrette, je regrette auprès de l'école, auprès des enfants, et du corps enseignant». Mais cela ne suffira pas, la présidente déclare la trentenaire coupable. Elle écope donc de huit mois de prison dont quatre avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans, d'une obligation de soins, d'une interdiction de se rendre à l'école et de rentrer en contact avec les victimes. Elle devra en plus payer 800 € de préjudices moral à chacune des deux institutrices. Depuis, l'enfant a intégré une autre école.http://www.ladepeche.fr/communes/carmaux,81060.html
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