jeudi 9 novembre 2017

Calciné près de sa tondeuse : machine et vêtements à l’expertise

Mardi soir peu avant 17 h, le corps d’un Villarois domicilié rue des Coteaux, à Villers-lès-Nancy était découvert sans vie, entièrement calciné, à proximité de sa tondeuse. Des voisins ont fait la macabre découverte. D’après les premiers éléments recueillis, la victime âgée de 56 ans avait entrepris de tondre sa pelouse en début d’après-midi, à l’arrière de sa maison mitoyenne. Sa compagne était sortie et le quinquagénaire se trouvait seul chez lui.
L’hypothèse d’un accident lors d’une dernière tonte hivernale semble être privilégiée. La tondeuse a-t-elle présenté un problème mécanique qui a nécessité l’intervention du Villarois avant que ne s’ensuive une éventuelle explosion avec projection de carburant ? Le quinquagénaire a-t-il été victime d’un embrasement brutal de l’essence au moment de (re) faire le plein sans pour autant qu’il ne parvienne à éteindre l’incendie qui a pu se propager à l’ensemble de ses vêtements ? Le corps a été transporté à l’institut médico-légal (IML) de Nancy pour y être autopsié.
« Une expertise en incendie portera sur la tondeuse saisie », indique François Pérain, le procureur de la République. « Un bidon d’essence à moitié vide a été trouvé à proximité du corps et selon les proches, la victime était en train de réparer sa tondeuse à gazon. La victime est décrite pour le moment comme non suicidaire. Bien qu’aucune piste ne soit exclue en l’état de la procédure de recherche des causes de la mort, la thèse accidentelle est pour le moment privilégiée ».
Les investigations ont été confiées aux policiers de la Sûreté départementale. « Elles devront notamment déterminer si les habits que portait la victime au moment des faits étaient fabriqués à l’aide de matières particulièrement inflammables », précise encore François Pérain.
François Werner, le maire de Villers actuellement en déplacement à Strasbourg, rendra visite, ce jeudi, à la famille et au voisinage « après cet accident domestique particulièrement traumatisant pour les proches et le voisinage ». Le jour du drame, le maire avait dépêché deux de ses adjoints pour s’assurer notamment « de la prise en charge par la famille de la compagne de la victime, un homme très apprécié dans le quartier ».

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