L'appareil, un Pioneer 200, qui avait décollé de Belvès un peu plus tôt, a été victime d'une panne de moteur au-dessus de Beynac. Celui-ci s'était mis en mode planeur, mais le pilote, pourtant expérimenté - il travaillait sur la plateforme de Belvès depuis une dizaine d'années à titre privé et c'était son propre ULM -, n'a pu éviter la chute, de 10 à 15 mètres de haut, fatale à sa passagère.
Celle-ci a pourtant été prise en charge rapidement : au moment du crash, plusieurs gendarmes et pompiers étaient en exercice sur la Dordogne, à proximité. Transportée par hélicoptère vers le centre hospitalier de Périgueux, elle y est décédée le jour même, dans l'après-midi.
L'appareil était récent
Actuellement, la brigade de gendarmerie du transport aérien (BGTA), mène l'enquête pour déterminer les causes du drame.D'après nos informations, l'appareil était récent, de même, donc, que le moteur, un Rotax jugé très fiable par les professionnels. Ce type de motorisation est d'ailleurs utilisé par de nombreux drones de l'armée française. Du côté de l'Aéroclub Belvès-Périgord, créé il y a plus de 80 ans, c'était la consternation, hier. « Une panne moteur, c'est très rare. Qui plus est sur un avion récent », déclare simplement un membre du bureau, qui avait eu le pilote au téléphone jeudi soir : « C'est un miraculé. »
http://www.sudouest.fr/2015/05/02/bapteme-de-l-air-fatal-1909097-1731.php
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