Ya-t-il eu une faute des médecins ou de l'administration ? La question était ouvertement posée hier lors d'un conseil de la vie sociale de l'Ehpad de Cognac. Un début de polémique est né lundi, quand « Charente libre » a relayé la colère du fils d'une résidente. Monique Chasseret, 78 ans, a vécu huit jours dans les locaux de l'ancien hôpital avec une fracture du fémur à chaque jambe.
La réunion d'hier visait donc à déterminer comment le diagnostic a pu être établi aussi tardivement. Mais pour l'heure, l'Ehpad fait profil bas. « La chute de la patiente a été considérée comme anodine, car elle n'est pas tombée de tout son long », explique Jean-Luc Cassagnol, adjoint au directeur du Centre hospitalier du Pays de Cognac, qui gère la structure. Le premier jour, le médecin a jugé qu'il n'y avait pas urgence, malgré les douleurs manifestées par la septuagénaire. Un deuxième médecin l'a ausculté deux jours après, et a alors demandé des radios « par acquis de conscience », réalisées une semaine après les faits.
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Une représentante des familles au conseil de la vie sociale estime que « l'Ehpad est certainement de bonne foi, même si de graves dysfonctionnements ont eu lieu par le passé ». L'établissement s'était illustré par le passé par des pannes du chauffage ayant obligé à servir des repas froids et à réaliser des toilettes à l'eau froide. Cette nouvelle affaire a une fois de plus soumis le personnel à de nouvelles critiques qui auraient été très mal vécues en interne.
http://www.sudouest.fr/2016/03/05/l-ehpad-se-dedouane-2291966-882.php
Pas de poursuite
Y a-t-il eu une faute médicale, ou tout au moins une erreur d'appréciation ? « Pour le médecin, a priori, les fractures n'étaient pas décelables », répond M. Cassagnol, qui se refuse à dire à ce stade qu'il y a eu faute. « Je trouve évidemment que la situation est regrettable pour la personne. Nous allons profiter de son cas pour améliorer la prise en charge. » La résidente a été hospitalisée et sa famille, que la direction a rencontrée, n'a pour l'instant pas décidé de donner de suite judiciaire.Une représentante des familles au conseil de la vie sociale estime que « l'Ehpad est certainement de bonne foi, même si de graves dysfonctionnements ont eu lieu par le passé ». L'établissement s'était illustré par le passé par des pannes du chauffage ayant obligé à servir des repas froids et à réaliser des toilettes à l'eau froide. Cette nouvelle affaire a une fois de plus soumis le personnel à de nouvelles critiques qui auraient été très mal vécues en interne.
http://www.sudouest.fr/2016/03/05/l-ehpad-se-dedouane-2291966-882.php
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