Il poursuit avec une tronçonneuse le mari jaloux qui lui a fracturé la mâchoire

Une rixe entre deux hommes s'est récemment soldée par deux blessés : l'un à la mâchoire fracturée et l'autre a été touché à un bras par la chaîne d'une tronçonneuse ! Après des soins au centre hospitalier, dont une opération pour le premier lui procurant 10 jours d'ITT, les deux hommes ont été brièvement placés en garde à vue. Tous deux reconnaîtront entièrement le déroulement des faits… avec quelques divergences, on s'en doute. Ils s'en expliqueront devant le tribunal castrais. Cette affaire-là aurait donc pu se finit très mal ! D'ailleurs, cette semaine à Cahors, dans une affaire quasi similaire - blessures au moyen d'une tronçonneuse - le procureur a requis 5 ans de prison à l'encontre de l'auteur des faits. Dans le cas d'espèce qui nous occupe, l'utilisateur de l'engin fut tout d'abord une victime.

Un dimanche route d'Albi

Les faits se sont produits le dimanche de Pentecôte, 15 mai, vers 18 heures. Tout s'est passé route d'Albi dans l'enceinte et devant une entreprise. Ce jour-là, le responsable de l'entreprise et une employée avaient décidé de profiter du calme pour faire un peu de remise en ordre. Le compagnon de la dame — avec qui elle vit d'ailleurs une relation assez compliquée - soupçonne une relation avec son employeur âgé de 33 ans. Il se précipite dans l'enceinte de l'entreprise et de mots en bousculades, il finit par assener un violent coup de poing à son supposé rival. Ce dernier, semble-t-il, pour effrayer son très violent agresseur, démarre une tronçonneuse : il le fait reculer, puis le poursuit en direction de son véhicule, sous les yeux effarés de quelques témoins. En avançant l'engin, il lui touche un bras !

Jaloux… et gigolo ?

Le conjoint jaloux réussit à fuir. il se rendra ensuite à l'hôpital pour des points de suture (3 jours d'ITT). Quant au chef d'entreprise pris à partie il a été conduit au centre hospitalier par les pompiers ; une fracture de la mâchoire a été diagnostiquée et une opération dans la foulée a été nécessaire avant qu'il ne puisse finalement être entendu mardi, en même temps que son protagoniste.
Lequel n'était d'ailleurs pas tout à fait un inconnu des services de police : ce Castrais en effet a récemment défrayé ce même chapitre faits divers puisqu'il est soupçonné d'avoir joué les gigolos et escroqué sa maîtresse, une dame âgée de 20 ans son aînée qui souffre de fragilités psychologiques, pour un montant estimé à 16 000 € !

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